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Tamara Arroyo
Espagne, 1972

Dans l’ensemble de son œuvre, Tamara Arroyo insiste sur la notion d’habitabilité des espaces. Elle remet en question la « domestication » de l’habitant moderne et la consommation de certaines formes et objets présents dans les intérieurs des logements contemporains. La référence autobiographique dans son travail lui permet d’articuler un discours sur la mémoire individuelle et collective.

En s’appropriant l’image de certains lieux, Arroyo met en avant la ville et l’espace public comme des scènes privilégiées du quotidien, riches en identités et en potentiel créatif.

À travers différentes approches formelles, ses œuvres interrogent l’influence de l’environnement et de l’architecture sur notre perception, distinguant entre l’espace vécu, l’espace sensoriel et l’espace existentiel qui opère inconsciemment.

L’artiste met en avant différents états mentaux liés à notre relation avec notre environnement immédiat, comme le besoin émotionnel d’appartenance à un lieu ou l’importance de la vision périphérique qui nous intègre dans l’espace. Cette dernière nous permet d’apprécier des détails et des situations qui passent parfois inaperçus, transformant notre rôle de simples spectateurs en récepteurs de nouveaux stimuli.

Elle a exposé dans des institutions telles que le Museo Centro de Arte Dos de Mayo, La Casa Encendida, Matadero Madrid Centro de Creación Contemporánea, CentroCentro, Es Baluard Museu, la Real Academia de España à Rome et l’Instituto Valenciano de Arte Moderno, entre autres.

Son œuvre fait partie des collections du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, du Centro de Arte Dos de Mayo, du Museo de Arte Contemporáneo de Madrid, ainsi que des collections DKV et Banco Sabadell.

 

Tamara Arroyo
Pared maciza como fondo para elementos ornamentales
2023
Céramique en grès
157 x 11 x 2 cm

Demande

 

Tamara Arroyo. La sustancia del ser. El apartamento, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo. Un fatal descontento de lugar. 2023

Un fatal descontento de lugar [Un fatal désaccord avec le lieu] est la deuxième exposition individuelle de Tamara Arroyo à NF/NIEVES FERNÁNDEZ. L’exposition présente des pièces inédites mais essentielles dans le parcours de l’artiste : des idées restées en marge de projets antérieurs qui nécessitaient d’être matérialisées. Certaines d’entre elles dérivent directement d’autres œuvres réalisées sur commande dans l’espace public.

Le titre de l’exposition reprend un concept évoqué par Jane Jacobs dans son livre Mort et vie des grandes villes, dont la traduction étrange ou maladroite semble ici particulièrement appropriée : Un fatal désaccord avec le lieu. Jacobs y analyse les contradictions entre les politiques urbaines monofonctionnelles et les multiples usages de la ville, défendant un modèle de vie urbaine qui garantisse certaines libertés et choix.

La pratique de Tamara Arroyo repose sur ses propres expériences en tant qu’habitante de la ville. Elle l’aborde de manière littérale et ponctuelle (en récupérant des éléments trouvés lors de ses promenades et en les recontextualisant dans ses œuvres), mais aussi de manière poétique et subjective (en évoquant ses souvenirs, son séjour à La Havane ou encore la lumière filtrant à travers le mobilier urbain de sa rue, par exemple).

En recréant des dispositifs d’ordre et de séparation, Tamara Arroyo questionne l’identité, l’individu et la liberté. À travers l’exploration des ornements, des carrelages, du travail artisanal et des ferronneries encore visibles dans les quartiers populaires et les logements sociaux, l’artiste lutte pour restaurer la diversité que le capitalisme tend à effacer.

Cette exposition est un terrain de jeu, une représentation de la ville à échelle réduite. Elle constitue un espace qui exige des efforts et des adaptations de la part du visiteur, l’amenant à reconsidérer sa propre expérience dans un environnement complexe et dynamique, à l’image des villes elles-mêmes. En fin de compte, il s’agit d’une affirmation de l’identité personnelle, d’un manifeste en faveur de la diversité en ces temps d’incertitude.

 

 

Tamara Arroyo
De la serie ‘Un fatal descontento de lugar’ 1
2023
Fer
127 x 53 cm (gauche)
87 x 70 cm (centre)
134 x 63 cm (droit)

Demande

 

 

Studio visit. 2025

 

 

Tamara Arroyo
Mezcolanza
2023
Fer émaillé
97 x 120 x 40 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Encuentro con el objeto. Escultura contemporánea. Red Itiner, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo
Pata de banco
2019-23
Fer, céramique, pierres, ciment
60 x 57 x 21 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Un fatal descontento de lugar. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid. 2023

 

 

Tamara Arroyo
Palmera
2017-2023
Fer et émail
146 x 96 x 36 cm

Demande

 

Tamara Arroyo. La sustancia del ser. El apartamento, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo
Sans titre
2019-23
Fer émaillé, grès
97 x 140 x 30 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Un fatal descontento de lugar. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid. 2023

 

 

Tamara Arroyo
Condición urbana
2023
Fer émaillé
85 x 81 x 43 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo
Ciclo vital
2023
Fer, émail, céramique en grès
122 x 188 x 22 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Un fatal descontento de lugar. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid. 2023

 

 

Tamara Arroyo
De la misma condición
2023
Fer émaillé et carreaux trouvés avec émail et vernis
75 x 95 x 3 cm (fenêtre) et 21 x 95 x 4 cm (présentoir)

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Haiku
2023
Fer émaillé, carreaux, verre
150 x 110 x 3 cm

Vendue. Collection privée

 

 

Tamara Arroyo
Vida comunitaria
2023
Fer, émail, grès
230 x 23 x 23 cm

 

 

Tamara Arroyo
Espacio y lugar 
2023
Céramique, oxydes et cire
120 x 30 x 30 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Antropología urbana II
2022
Sculpture. Céramique émaillée et boîte d’emballage
75 x 35 x 35 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Antropología urbana 
2021
Céramique émaillée
2 x 25 x 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Eudaimonia (Parque San Isidro) Zig-zag 
2021
Sculpture. Émail sur fer
70 x 92 x 2 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Galería Ana Más. 2021

 

Tamara Arroyo
Trampantojo 
2019
Impression sur tissu
350 x 560 cm

 

Partant d’un matériau chargé de symbolique — la brique — l’équipe curatoriale de DILALICA a invité Tamara Arroyo à explorer son potentiel interprétatif dans le cadre du projet POSTCRISIS, qui articulait architecture, arts visuels et pensée contemporaine.

En réponse à cette invitation, et tenant compte de la spécificité de l’espace Ni-gredo — doté d’une porte coulissante longeant toute la salle — Arroyo a réalisé un rideau imprimé numériquement, représentant différentes manières de disposer les briques, inspirées des façades des habitations qu’elle observait au cours de ses promenades quotidiennes.

Cette observation quotidienne a donné naissance à Trampantojo, une œuvre qui réfléchit à la dimension haptique du regard à travers le matériau architectural. L’effet visuel obtenu évoque une sorte de « trompe-l’œil-piège », rappelant les bâches tendues sur les bâtiments en cours de rénovation, tout en faisant référence aux rythmes visuels caractéristiques de l’architecture des quartiers populaires.

 

 

Tamara Arroyo. Galería Ana Más. 2021

 

 

Tamara Arroyo. PANORAMAMADRID. CentroCentro, Madrid. 2021

 

 

Tamara Arroyo. Mutaciones. Casa Museo Lope de Vega, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo
De la serie «Un fatal descontento de lugar»
2021
Fer et céramiques
63 x 16 x 16 cm (gauche)
81 x 16 x 16 cm (droit)

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

Tamara Arroyo
Un fatal descontento de lugar
2021
Impression à encres pigmentaires sur papier Hahnemühle 308g
35 x 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo. PANORAMAMADRID. CentroCentro, Madrid. 2021

 

 

Tamara Arroyo. Del tránsito y lo transitorio. Galería Espacio Olvera. 2020

 

 

Tamara Arroyo. Aragon Park. Madrid. 2020

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. 2019

Pura calle est la première exposition individuelle de Tamara Arroyo à NF/NIEVES FERNÁNDEZ. Elle rassemble à la fois des pièces inédites et un ensemble d’œuvres qui représentent son travail au cours des dernières années.

Cette sélection dialogue avec les différents thèmes abordés par l’artiste dans son travail, issus de ses expériences personnelles – notamment ses parcours quotidiens dans la ville, où elle repère des éléments résiduels des processus de « domestication » de l’habitant moderne.

Ainsi, les œuvres présentées interrogent les mécanismes de consommation de certaines formes et objets présents dans les intérieurs des habitations contemporaines. S’appuyant sur des références autobiographiques, elles construisent un discours sur la mémoire individuelle et collective.

Le locus urbain, à partir duquel ces œuvres émergent, constitue le point de référence que l’artiste utilise pour observer les processus architecturaux résultant des contraintes sociales dans la construction de l’espace.

L’espace public, en tant que lieu privilégié de la vie quotidienne, devient un réservoir d’identités et un potentiel créatif. Tamara Arroyo explore ainsi les tensions entre l’environnement, l’architecture et leur capacité à influencer leurs habitants. À travers différentes approches formelles, ses œuvres évoquent ces problématiques, distinguant entre l’espace vécu, sensoriel ou existentiel – qui opère inconsciemment – et l’espace physique et géométrique.

Son travail met en lumière les états mentaux qui découlent de notre relation avec notre environnement immédiat, tels que l’appartenance, l’intégration ou la critique. Il cherche à susciter chez le spectateur de nouvelles sensations, perspectives et interactions.

 

Tamara Arroyo
Balcón (Azul)
2019
Émail sur métal et céramique émaillée
56 x 68,5 x 54 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Antropología urbana
2021
Céramique émaillée
10 × 37 × 20 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Socks I
2019
Émail sur fer et céramique émaillée
81,5 x 90 x 10 cm

Demande

 

 

 

Tamara Arroyo
Estantería
2019
Céramique émaillée et grille en métal
90 x 83 x 10 cm

Vendue. Collection privée

 

 

Tamara Arroyo
Caja de IKEA
2019
Céramique émaillée
3 x 30 x 19 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Genalguacil Moderno
2019
Painted iron
Variable dimensions

 

 

Tamara Arroyo
Caja de herramientas
2019
Céramique émaillée
12 x 30 x 22 cm

Demande

 

Tamara Arroyo. Canhoto As Zurdo, NuncaNadieNadaNo, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo
Rutina, experiencia acumulada
2021
Céramique. 6 pièces de tailles différentes

Demande

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo
Bolsas de Senegal
2019
Céramique émaillée
30 x 27 x 4 cm

Vendue. Collection privée

 

Tamara Arroyo
Bolsas de Senegal
2019
Céramique émaillée

Vendue. Collection privée

 

La vie dans les espaces urbains transforme notre vision du monde ainsi que nos habitudes. L’anthropologie urbaine étudie les processus socioculturels qui se produisent dans les villes, en conséquence de la croissance démographique et de l’expansion urbaine. Ces dernières décennies, l’espace public a été progressivement apaisé : de nombreuses pratiques et actions libres, autrefois courantes, ont été expulsées. Tandis que ces activités disparaissent, les rues se remplissent des vestiges de notre consommation : cartons, sacs plastiques, mobilier abandonné.

Les œuvres de Tamara Arroyo, Bolsa de Senegal et Antropologie urbaine, s’inspirent de l’étude des processus d’urbanisation, de la vie citadine, des modes de production industrielle et du phénomène de mondialisation.
Bolsa de Senegal est née de la découverte d’un sac au Sénégal, dont la couleur et la taille ont particulièrement attiré l’attention de l’artiste. Elle a également été marquée par la manière dont les familles lavaient, séchaient et réutilisaient les sacs plastiques, leur donnant ainsi une seconde vie.
Antropologie urbaine s’inspire de l’image d’un sac vert posé sur une caisse d’emballage, aperçue par l’artiste dans les rues de Madrid.

 

 

Tamara Arroyo
Vallas ornamentales (Verde)
2019
Émail sur fer
75 x 80 x 37 cm

 

 

Tamara Arroyo
Vallas ornamentales (Amarilla)
2019
Émail sur fer
75 x 80 x 37 cm

 

 

Tamara Arroyo
Vallas ornamentales (Gris)
2019
Émail sur métal
80 x 80 x 37 cm

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo. Pura calle. NF/NIEVES FERNANDEZ. 2019

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones
2016
Boîte en plastique déconstruite
75,5 x 80 cm

Demande

 

 

Cette intervention de Tamara Arroyo a eu lieu au Marché de la Ribera à Bilbao, où elle a établi un dialogue entre un objet courant du marché et l’architecture même du bâtiment. Des éléments tels que des caisses en plastique empilables ont été réutilisés comme des moucharabiehs ou des structures évoquant des vitraux, réinterprétant ainsi l’architecture du marché.

En s’appuyant sur la structure en grille du bâtiment, Arroyo a créé un réseau de caisses fonctionnant comme un écran architectural. L’idée d’utiliser cet élément utilitaire comme base de l’intervention visait à établir un parallèle entre l’aspect fonctionnel du bâtiment — espace d’échange de marchandises — et ses éléments décoratifs, en particulier les vitraux.

En détournant la fonction d’origine des caisses pour les transformer en éléments décoratifs, disposés selon un motif répétitif à l’infini, Arroyo joue avec les notions de fonctionnalité, d’ornement et de rythme modulaire dans l’espace public.

 

 

Tamara Arroyo
Caja de pizza I
2019
Céramique et collage
8 x 64 x 40 cm

 

 

 

Tamara Arroyo
Mancha de hamburguesa
2019
Céramique et céramique émaillée
10 x 35 x 35 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Ochentas
2019
Émail sur métal
65 x 65 x 12 cm

Demande

Tamara Arroyo. Encuentro con el objeto. Escultura contemporánea. Red Itiner, Madrid, 2024

 

 

Tamara Arroyo
Jarrón
2019
Émail sur métal
68 x 30 x 25 cm

 

 

Tamara Arroyo
Expositor de helados
2019
Céramique émaillée et structure en métal
112 x 46 x 78 cm

 

 

Tamara Arroyo
Light on light off
2018
Fer émaillé et néon flexible
300 x 350 cm

 

Tamara Arroyo
Sans titre
2018
Céramique émaillée et fer
165 x 25 x 10 cm

 

 

Tamara Arroyo
Balcón (Verde)
2019
Émail sur métal
60 x 58 x 45 cm

 

 

Tamara Arroyo. PANORAMAMADRID. CentroCentro, Madrid. 2021

 

 

Tamara Arroyo
Año 59 de la Revolución
2017
Structure en fer émaillé
223 x 165 x 100 cm

Demande

 

 

« AÑO 59 DE LA REVOLUCIÓN » (2017)

Ce projet a été développé par l’artiste Tamara Arroyo lors de sa résidence à ArtistaXArtista, à La Havane, Cuba.
Durant son séjour, Arroyo a pu découvrir de première main l’expérience architecturale unique et inimitable de la ville de La Havane, en particulier celle de l’Instituto Superior de Arte (ISA), les Écoles Nationales d’Art de Cuba.

Le projet a pris la forme d’une sculpture en fer peint en forme de drapeau, accompagnée d’une vidéo documentant une marche à travers les ruines de l’école d’art — aujourd’hui partiellement envahies par la jungle environnante. Les bâtiments de l’ISA ont été inaugurés en 1965, mais abandonnés dès 1968, car ils entraient en contradiction avec les principes utilitaristes et préfabricés de l’architecture fonctionnaliste soviétique.
Ce style contrastait fortement avec le design sensuel et organique des écoles, caractérisé par ses voûtes catalanes en brique et son intégration profonde dans le paysage naturel.

 

Tamara Arroyo
Estructuras IV
2017
Peinture noire mate sur fer
Dimensions variables

Demande

 

Cette œuvre a été créée par Tamara Arroyo pour l’exposition PRO-MOTORA, commissariée par Carlos Fernández-Pello à Can Felipa.
Le projet curatorial invitait un groupe d’artistes — partageant un intérêt commun pour la répétition, le motif et la sérialité — à adapter leurs processus de production à la résolution décorative d’espaces spécifiques au sein de l’exposition.

L’objectif était de produire des objets standardisés pouvant fonctionner à la fois comme échantillons ou répertoires formels de la pratique de chaque artiste, et comme structures potentielles pour une production à grande échelle et une distribution en gros. En essence, le projet proposait un modèle de promotion collective : un catalogue d’interventions site-specific conçues pour les institutions artistiques.

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones (I)
2016
Tissu
72 x 65 cm

Demande

 

Relaciones

Cette série de dessins et de sculptures de Tamara Arroyo est réalisée à partir de divers éléments manufacturés, dont elle exploite la trame et la disposition pour subvertir leur signification d’origine.
Arroyo prive ces objets de leur fonction, manifestant ainsi un intérêt pour les objets du quotidien et leurs qualités formelles, et créant une tension entre l’utile et le beau, entre les finalités objectives et les intentions purement esthétiques.

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones (II)
2016
Tissu
65 x 65 cm

Demande

 

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones (III)
2016
Tissu
100 x 60 cm

Demande

 

 

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones
2016
Treize pièces d’un store en fer peintes en or, bronze et noir
Dimensions variables

Demande

 

 

 

 

Tamara Arroyo
Dibujos de metal
2016
Fer galvanisé
96.5 x 69 cm

Demande

 

Tamara Arroyo + Nuno Sousa Vieira. Canhoto As Zurdo. Nadie Nunca Nada No, Madrid. 2024

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones II
2019
Céramique et laiton
Dimensions variables

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Estructuras II
2016
Barres de fer calibrées et cintrées avec précision
150 x 25 x 3 cm

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones
2016
Éléments de serrurerie en fer peints en doré, noir et cuivre

 

 

Tamara Arroyo
Ventanales de lugares de estudio [Fenêtres de lieux d’étude]
2015
Bois et peinture acrylique
Dimensions variables

Ce projet se compose d’une série d’œuvres inspirées par différentes typologies de fenêtres dans des lieux d’étude que l’artiste a fréquentés ces dernières années. À partir de son expérience personnelle, le projet évoque l’influence de l’architecture et de l’environnement sur notre perception et notre comportement.
Certaines de ces fenêtres appartiennent à des bâtiments construits selon les principes pédagogiques de l’Institución Libre de Enseñanza, qui mettait l’accent sur l’importance des espaces de travail. La recherche a débuté en 2014 et s’est poursuivie en 2015, pendant sa résidence à Espacio Oculto, sous forme de photographies, dessins et installations.

 

 

Tamara Arroyo
Ventanales de lugares de estudio
2015
Ruban sur papier quadrillé
100 x 70 cm

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Ventanales de lugares de estudio
2015
Série de 7 dessins réalisés avec du ruban peint sur papier quadrillé, 70 × 100 cm chacun

 

Tamara Arroyo
Geometrías cotidianas
2015
Crayon sur papier
21 × 27,9 cm chacun

Demande

 

 

Tamara Arroyo
Casas romanas II
2013
Série de 24 dessins, graphite sur papier millimétré
30 × 42 cm chacun

« Lors de la réalisation du projet Roma 1966–2013, j’ai parcouru plusieurs fois la ville à la recherche des lieux que mes parents avaient visités. Maisons romaines I et II sont nées de ces itinéraires au fil desquels je m’écartais du chemin tracé, me laissant porter par la dérive. Au cours de ces promenades, certaines maisons ont particulièrement attiré mon attention, bien que j’ignore à qui elles appartenaient.
Dans un exercice d’imagination de ce à quoi pouvaient ressembler les immeubles que mes parents avaient visités, j’ai réalisé les dessins suivants. »

—Tamara Arroyo

 

 

Tamara Arroyo. Legázpolis. Intermediae, Matadero, Madrid. 2009

 

Legázpolis, 2009

Legázpolis est le premier projet invité de la plateforme en ligne Mundo Legázpi (www.mundolegazpi.intermediae.es).
Le titre s’inspire du livre Zerópolis de Bruce Bégout, consacré à Las Vegas en tant qu’île métaphorique au milieu du désert.

Le projet consistait à dessiner la carte du quartier de Legazpi (Madrid) à travers une série d’interventions et de parcours pouvant être consultés en ligne. Ces nouvelles cartes étaient fondées sur des paysages culturels et des aspects de la vie urbaine transformant la géographie du lieu, brouillant les frontières pour évoquer d’autres temps et d’autres espaces.

Le projet, conçu par Tamara Arroyo, s’articulait autour de plusieurs niveaux de lecture, chacun correspondant à une manière différente de représenter la carte du quartier :

I) Carte muette :
Partant de l’idée de la carte scolaire muette, en tant que métaphore de la page blanche à remplir — ici, à parcourir —, et de la carte muette comme idée de continent ou d’île, Arroyo a mené trois types d’activités.
La première consistait en une promenade le long des voies ferrées abandonnées près de la gare de Delicias.
Dans la seconde, elle a travaillé avec un groupe d’enfants qui sont devenus cartographes de leur propre quartier, traçant itinéraires, lieux et interventions sur des cartes muettes, témoignant de leur vie quotidienne, de leurs déplacements et de leurs parcours au sein des « frontières » du quartier.

II) Carte politique :
Ce niveau faisait référence à la population immigrée ayant traversé la carte pour s’installer dans le quartier de Legazpi.
L’un des moyens de rendre cette population visible était d’observer ses commerces, riches en noms de lieux et toponymes venus de loin, produisant ainsi une nouvelle lecture de la carte de Madrid.
Ce niveau a donné lieu à l’installation « Strip Delicias », réalisée dans l’un des entrepôts du Matadero.
L’artiste y a reconstitué les enseignes commerciales autour du Paseo de las Delicias, comme si elles faisaient partie du Strip de Las Vegas — une rue bordée d’enseignes lumineuses et de néons — nous transportant vers des lieux lointains et exotiques.

Tamara Arroyo
Legázpolis
2009
Installation

Collection du Museum Centro de Arte Reina Sofía

 

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Tamara Arroyo

Expositions individuelles

2023
Un fatal mécontentement du lieu, NF/NIEVES FERNÁNDEZ, Madrid

2021
Eudaimonia, Alimentación 30, Madrid
PANORAMA MADRID 01, CentroCentro, Madrid

2019
Pura calle, NF/NIEVES FERNÁNDEZ, Madrid
Relations, Galerie Nordés, Saint-Jacques-de-Compostelle

2018
Séries d’espaces, Galerie Guillermina Caicoya, ArteSantandeR, Santander
À consommer, Maison de la Culture de Felanitx, Majorque

2017
Ut-Pictura, Galerie 6+1, Madrid
Géométries quotidiennes, Addaya Centre d’Art Contemporani, Alaró, Majorque
Projet spécial, Set-up Contemporary Art Fair, Bologne

2014
Maisons romaines, Galerie Ethall, Barcelone

2012
The Wrong Project, Fragil, Madrid

2010
L’art de la mémoire, Galerie José Robles, Madrid

2009
Legazpolis Intermedie, Matadero, Madrid

2008
Playgrounds, Estampa 2008, Madrid
De la Casa Encendida à la Maison de Prêt, La Casa Encendida, Madrid

2006
Réfrigérateur, Fragil – Un lieu pour l’art contemporain, Madrid

2003
PHE03. Jouer à cache-cache, Galerie Valle Quintana, Madrid
Dessiner la maison, Galerie Vacío 9, Madrid
Visitez notre foyer, Centre d’Art Jeune de la Communauté de Madrid


Expositions collectives (sélection)

2024
Canhoto como Zurdo, Kindred Spirits Projects, Lisbonne
Canhoto As Zurdo, Nadie Nunca Nada No, Madrid

2023
Rencontre avec l’objet. Sculpture contemporaine, RED ITINER
XV Concours Fondation Unicaja d’Arts Plastiques, Musée Unicaja Joaquín Peinado, Malaga

2022
Une histoire récente de l’art (1960–2020), Collection DKV et Fondation Juan March, Musée d’Art Abstrait de Cuenca
Dialecto CA2M, Musée d’Art Contemporain Dos de Mayo, Móstoles, Madrid
ZONA MACO, Mexique, Galerie NF/NIEVES FERNÁNDEZ

2021
Dialecto CA2M, Centre d’Art Dos de Mayo, Móstoles
La nuit la plus courte, Musée d’Art Contemporain d’Alicante (MACA), Madrid et Alicante
Aragon Park, Madrid
Propositions VEGAP, CentroCentro, Madrid

2020
La lumière ne danse plus dans mon sourire. Chapitre II, Ana Más Projects, Barcelone
Nouveaux chemins du MAC, Musée d’Art Contemporain, Madrid

2019
Postcrise, divers lieux à Madrid
Forger des identités, créer des scénarios, MAC Genalguacil, Malaga
Natation, Gresite, Paracuellos de Jarama, Madrid
Feitizo, Centre Culturel Galileo, Madrid
INTRUSO, Salón, Madrid – commissaires : Bernardo José de Souza et Isabella Lenzi

2018
Vouloir ressembler à la nuit, CA2M, Móstoles, Madrid
Collection permanente, Es Baluard, Palma de Majorque
WORKING GLASS, Musée d’Art du Verre (MAVA), Alcorcón, Madrid

2017
Ut-Pictura, Galerie 6+1, Madrid
DELIKADO PELIGROSO, Ranchito Cuba, Philippines et Japon, Matadero, Madrid
Linéarité interrompue, ArtistaxArtista, La Havane
Concours de Felanitx, Majorque
PROMOTORA, Can Felipa, Barcelone
Récits fictionnels, Galerie 6+1, Madrid

2016
Portes ouvertes, Fondation Bilbao Arte, Bilbao
Apprendre de Can Felipa, Can Felipa, Barcelone
Maison-atelier-rue-quartier, CentroCentro, Madrid
In Situ, Casal Son Tugores, Alaró, Majorque
Modèles possibles, Espace OTR, Madrid
Papier, colle et fil, La Eriza, Madrid

2014
Station XV, Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando, Madrid

2013
Freestyle, Fondation Cajamurcia, Carthagène
Station XV, Académie d’Espagne à Rome
Concours de Dessin, Fondation Centenera Jaraba, Matadero, Madrid

2012
Concours de Dessin Gregorio Prieto, Madrid
Passant pàgina, exposition itinérante en Catalogne
Reflets, Espace OTR, Madrid

2011
Bibliothèque Intervenue, Espacio F, Madrid
Reflets, Espace OTR, Madrid

2010
Dessiner les pages, Galerie Columpio, Madrid
47e Concours International d’Arts Plastiques, Pollença, Majorque
Explum Arts Plastiques, Puerto Lumbreras, Murcie

2009
Rêver éveillé est une contradiction qui fait peur, Galerie José Robles, Madrid
Dessins anonymes, KASKADENKONDENSATOR, Liste, Bâle

2008
Un plus un multitude, Doméstico 2008, Madrid
Construire, Habiter, Penser, IVAM, Valence
Contes Modernes, Galerie Max Estrella, Madrid

2007
PILOT 3, Biennale de Venise, Giudecca
OASIS, CAC Málaga, Collection d’Art Unicaja

2006
Generaciones 2006, Obra Social Caja Madrid
10e Biennale de Pampelune, Pampelune

2005
42e Concours International d’Arts Plastiques, Pollença, Majorque

2004
Nit Niu 2004. La nuit du naufragé, Cala Sant Vicenç, Majorque
Génération 2003, Obra Social Caja Madrid

2003
Prix Purificación García, Jardin Botanique, Madrid
En attendant, Centre Culturel Conde Duque, Madrid

2002
Sept ateliers dans un entrepôt, Doméstico 2002, Madrid

2001
XIIIe Circuits d’Arts Plastiques et de Photographie, Communauté de Madrid


Bourses, prix et résidences

2023
Résidence Casa Wabi, Puerto Escondido, Mexique

2021
Aide à la production artistique, Ministère de la Culture et des Sports (Espagne)

2020
Bourse à la production artistique, Communauté de Madrid
Propositions VEGAP 2020

2019
Prix d’Acquisition, Université Nebrija

2018
Prix d’Acquisition DKV
Résidence Festival ABABOL

2017
Bourse à la production artistique, Communauté de Madrid
Résidence ArtistaxArtista (Ranchito-Cuba), Matadero Madrid
Premier Prix, IIIe Concours Ciutat de Felanitx, Majorque

2016
Prix ArteShop, Bilbao
Bourse BilbaoArte, Bilbao

2015
Prix ArteLateral – Open Studio
Résidence Addaya, Alaró, Majorque

2014–2015
Résidence à Espacio Oculto, Madrid

2012–2013
Résidence à l’Académie d’Espagne à Rome

2008
2e Accessit, Prix ABC de Photographie et Peinture

2007
Bourse Madrid Procesos – Jeux populaires

2006
Bourse de la Communauté de Madrid – Sunset
Premier Prix Antoni Gelabert, Palma
Premier Prix en Arts Plastiques, Députation d’Ourense

2002
Bourse Génération 2003, Obra Social Caja Madrid

2001
Accessit Photographie, INJUVE
Premier Prix, Prix d’Architecture et Photographie, Ministère de l’Équipement


Collections

Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid
CA2M – Centro de Arte Dos de Mayo, Móstoles
Es Baluard – Musée d’Art Moderne et Contemporain, Palma de Majorque
Musée d’Art Contemporain, Madrid
Galila Barzilaï Collection, Bruxelles
Mairie de Felanitx, Majorque
AECID – Académie d’Espagne à Rome
Mairie de Puerto Lumbreras, Murcie
ABC, Madrid
Mairie de Palma, Majorque
Mairie de Pampelune
Fondation Unicaja
Musée de Pollença, Majorque
Fundació Guillem Cifre, Majorque
Obra Social Caja Madrid
Députation d’Ourense
Salle d’Art El Brocense, Cáceres
Université Nationale d’Éducation à Distance (UNED), Madrid
INJUVE – Institut de la Jeunesse
Ministère de l’Équipement
Gouvernement d’Estrémadure
RAJA Art Collection