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Au fil des siècles, le corps humain a été l’un des grands centres d’attention des artistes. Si l’on pense que nous, les êtres humains, habitons notre corps, il n’est guère surprenant que les artistes en soient fascinés. Toutefois, la manière dont les artistes abordent le corps humain a naturellement évolué au fil du temps. Ces dernières années, de nombreux écrits ont porté sur le corps, et l’attention s’est tournée vers l’idée du corps comme véhicule de la mémoire, comme manifestation des nouveaux sens de la sexualité et du genre, mais aussi comme corps racialisé.

Dans une approche audacieuse et inhabituelle, l’œuvre vidéographique de Sara Carneiro, Colonial Project (2020–23), aborde la grande métaphore de l’horreur du colonialisme et de l’amnésie historique qui en découle à travers une visualisation majoritairement abstraite. Utilisant constamment l’idée de la fluidité des matières comme rappels évocateurs de l’exploitation minérale qui a fondé le projet colonial, les images créées par l’artiste évoquent la domination imposée sur la terre à travers la paume qui saisit et presse, le corps virginal du lait et du sucre, les traces de la main qui renvoient à la mémoire (ou à sa perte), la terre brûlée et les yeux éteints par le feu. L’œuvre se distingue par sa grande subtilité, mais aussi par une violence inhérente.

Le travail de Nuno Silas est résolument centré sur l’idée de construction de l’identité africaine à travers la représentation du corps. Le concept d’identité est omniprésent dans cette série percutante de collages et de montages numériques. Les œuvres présentées dans cette exposition proviennent de différents moments de sa pratique, avec un accent particulier sur la série The Intensity of Identity (2019–20). L’usage constant de son propre portrait sert de point de départ à une histoire du corps transformé et porteur de sens. L’artiste utilise des méthodes proches de l’automatisme psychique pour construire ses images. Cette technique, utilisée par les surréalistes, consiste à libérer l’inconscient, à laisser le trait — ou dans ce cas, les images photographiques — se développer librement, sans blocages ni jugements. Dans ces images et ce corps apparaissent des allusions à des sentiments imaginés, à la migration, au désir, à des forces spirituelles, à la violence ou même à la magie. Il s’agit d’un essai politique à travers une expression personnelle.

Dans sa pratique artistique, Sofia Yala recourt constamment à l’usage et à l’interprétation d’archives photographiques familiales pour nous inviter à re-raconter des histoires et des figures entre l’Angola et le Portugal. Dans la série Type here to Search (2020), par le biais du langage informatique et de l’idée de recherche dans la barre Microsoft, Yala ajoute une dimension contemporaine à l’archive et nous oblige, en tant que spectateurs, à une recherche mentale. L’artiste explique que ces images montrent aussi des personnes qui, bien que présentes dans les albums familiaux, demeurent inconnues — soulignant ainsi l’importance des archives photographiques dans les familles noires. D’autre part, dans la série The Body as an Archive (2020–21), Yala nous montre l’histoire à travers l’inscription de mémoires d’archives sur la surface de la peau, comme si l’histoire restait gravée dans le corps. À titre d’exemple, elle nous parle de son grand-père, qui travaillait dans la marine marchande, documentant la transition familiale vers la contemporanéité. Par son usage de matériaux et de temporalités variées, l’œuvre de Sofia Yala donne corps à l’essence de l’hybridité.

L’aventure sculpturale surprenante de Luís Santos s’ancre fermement dans l’espace que nous, spectateurs, occupons. Ces assemblages, à échelle presque humaine, créent une empathie particulière, car ils prennent forme en figures. Les trois œuvres présentées ici —Fragments of Being #3 (2023), TV Contraption (2022), Void (2022)— apparaissent comme des figures imaginaires et ambiguës qui rappellent les peurs électroniques et technologiques auxquelles nous sommes exposés : le démembrement du corps vulnérable, les réseaux qui emprisonnent, les espaces biologiques absorbants qui aspirent vers le vide, ou encore l’image lointaine et numérique de la nature à travers un écran. À un autre moment, la sculpture en céramique émaillée Anxious (2024) nous rapproche d’une métaphore plus personnelle de la croisée des chemins. Les trois pieds croisés nous figent dans notre trajectoire… mais il y a aussi de la paille éparse et des cloches d’argile qui tintent à notre passage, annonçant une conversation plus apaisée avec la nature.

Le titre fait référence à l’exposition individuelle de l’artiste mozambicain Luís Santos, au Centre Culturel Franco-Mozambicain (CCFM), à Maputo, Mozambique (2019), commissariée par Sara Carneiro.

Ângela Ferreira
Lisbonne, le 2 avril 2025

 

 

 

 

Sara Carneiro
Portugal, 1994

Sara Carneiro (Viseu, Portugal, 1994) est une artiste visuelle portugaise basée à Matola, au Mozambique. Après avoir obtenu son diplôme en multimédia à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Porto en 2017, elle s’est installée au Mozambique, où elle a commencé à enseigner le multimédia à la Faculté des Arts de l’Institut Supérieur des Arts et de la Culture (ISArC).

Ces dernières années, elle a présenté son travail à l’international dans le cadre d’expositions et de festivals de cinéma. Son film “Chapter One: The Arrival” a été projeté dans plusieurs festivals, notamment le Boda Boda Lounge – Festival Africain de Vidéo d’Art dans 18 villes du continent, Proyector – Plateforme de Vidéoart à Madrid, et le Festival de Vidéoart FUSO à Lisbonne. En 2023, elle a réalisé sa troisième exposition personnelle intitulée “Blood of my blood” à la Forteresse historique de Maputo.

À travers la création d’images abstraites et atmosphériques, allant de la sculpture au cinéma expérimental, Sara explore les relations symboliques entre les matériaux pour aborder des thèmes liés à l’histoire, à l’identité et aux notions de pouvoir.

 

 

 

Sara Carneiro
Colonial Project Trilogy
2023
Vidéo, couleur, son stéréo
22’09»
Ed. 1/3 + 1PA

3.000 € (TVA incluse)

 

La trilogie de films expérimentaux Colonial Project Trilogy de Sara Carneiro offre une réflexion critique sur le colonialisme européen et ses conséquences durables, proposant une analyse provocante et métaphysique des événements historiques et de leur résonance contemporaine.

Composée de trois chapitres —Chapter One: The Arrival, Chapter Two: Dominance et Chapter Three: Amnesia—, la trilogie se déploie comme une exploration cinématographique de l’occupation, du contrôle et de l’effacement de la mémoire.

L’artiste utilise des matériaux symboliques tels que l’huile de moteur brûlée, la terre et le feu pour construire des paysages et des scènes abstraites qui évoquent les voyages maritimes, l’usurpation de territoires, l’exploitation des ressources naturelles, les mécanismes de domination coloniale et les hiérarchies de pouvoir.
La blancheur devient un thème central, en dialogue avec les questions d’identité, alors que l’artiste utilise sa propre image comme un médium pour interroger et défier le statu quo.

Conservant un langage visuel expérimental, les films instaurent une ambiance sombre et tendue, invitant à réfléchir à l’héritage colonial structurel qui continue de façonner notre présent.

 

 

 

Luis M. S. Santos
Mozambique, 1993

Luis M. S. Santos (1993) est un sculpteur mozambicain diplômé de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Porto en 2016. Depuis 2017, il enseigne à la Faculté des Arts de l’Institut Supérieur des Arts et de la Culture au Mozambique.

Il a participé à des expositions internationales au Mozambique, en Afrique du Sud et au Portugal, notamment “What the Body Has Already Forgotten” (Centre Culturel Franco-Mozambicain, 2019) et le Prix Paulo Cunha e Silva (Galerie Municipale de Porto, 2023). En 2023, il a reçu le Prix Paulo Cunha e Silva (3ᵉ édition), le Prince Claus Seed Award, et le Prix Mozal des Arts et de la Culture.

Le dessin occupe une place centrale dans son processus de création, lui permettant d’anticiper des défis techniques, de mettre en scène des performances, et d’explorer la relation entre le corps et la sculpture.
Son travail aborde les injustices sociales et politiques, en prenant le contexte africain comme point de départ, tout en réfléchissant au rôle de l’art dans la transformation sociale et en interrogeant les intersections entre humanité, nature et technologie.

 

Luis M. S. Santos
Fragments of Being #1
2023
Bois de chanfuta, céramique, tige de fer, sangle à cliquet
320 x 170 x 140 cm

2.800 (TVA incluse)

 

Fragments of Being agit comme un autoportrait métaphorique, dans lequel l’artiste incarne une collection d’objets dans une disposition indéfinie.
Des éléments culturels s’entrelacent avec des matériaux structurels et trouvés, formant un corps à la fois fragmenté et cohérent.
L’œuvre explore la fluidité de l’identité et les tensions entre appartenance et déracinement. Elle propose une réflexion sur la capacité d’adaptation — aux espaces, aux contextes, et à un soi en perpétuelle évolution.
Par ses juxtapositions, la pièce invite à contempler la complexité de l’existence, où le sens émerge non pas de définitions figées, mais des relations dynamiques entre ses éléments.

 

 

Luis M. S. Santos
TV Contraption
2022
Téléviseur, lecteur DVD, clé USB, câbles électriques, mousse expansive, plexiglas et tige de fer
154 x 52 x 59 cm

2.800 € (TVA incluse)

 

Planant au-dessus de l’écran, la créature s’observe elle-même franchissant les limites de l’espace et du temps. L’appareil, une sorte de sonde ornée de poignées et de câbles, offre au spectateur une perspective intime et voyeuriste : un regard «par-dessus l’épaule» sur son périple.

Dans la vidéo, les paysages numériques et naturels se rencontrent et fusionnent, créant un univers fluide et interconnecté. La créature navigue dans ces espaces hybrides avec aisance, floutant les frontières entre le virtuel et le tangible.
L’œuvre invite à réfléchir sur la convergence entre technologie et nature, ainsi que sur la relation en constante évolution entre identité, perception et environnements habités.

 

 

Luis M. S. Santos
Void
2022
Bois de pin, paille, tige de fer
140 x 120 x 60 cm

Vendue. Collection privée

 

Void explore les thèmes du vide et de l’infini, en s’inspirant de la nature énigmatique d’un trou noir. Le contraste entre les matériaux bruts et polis crée une tension dynamique, tandis que la couleur vive à l’intérieur contraste subtilement avec les éléments naturels à l’extérieur.

L’œuvre établit un pont entre design contemporain et artisanat culturel, invitant à réfléchir sur l’existence, l’infini, et les forces invisibles qui façonnent notre réalité.

 

 

Luis M. S. Santos
Anxious
2024
Grès émaillé
30 x 30 x 15 cm

Vendue. Collection privée

 

Anxious exprime la tension et le désarroi face aux luttes sociétales actuelles, en abordant des thèmes tels que l’injustice sociale, le déplacement et la lutte pour la survie.
Les formes entrelacées symbolisent le chaos et les conflits inhérents aux interactions humaines, où les individus se nuisent souvent les uns aux autres dans leur quête de progression.

L’œuvre constitue un commentaire sur l’anxiété collective née des crises mondiales — guerre, changement climatique, inégalités — et sur le poids que ces pressions font peser sur la capacité de l’humanité à coexister et à prospérer.

 

 

Nuno Silas
Mozambique, 1988

La pratique artistique de Nuno Silas fait référence à l’identité mozambicaine et au patrimoine culturel de l’histoire africaine, en se concentrant sur les intersections entre l’art, la politique, la technologie et la post-mémoire. Il crée des œuvres sculpturales à grande échelle et à plusieurs couches, des photographies et des performances, toutes nourries de récits à la fois personnels et collectifs. Silas est un artiste interdisciplinaire et commissaire dont la pratique englobe des installations expérimentales, la photographie, les courts métrages, le son, les performances et la peinture. Né à Maputo, au Mozambique, il partage son temps entre l’Allemagne, le Mozambique et le Portugal. Il est titulaire d’une licence de l’École des Arts et du Design de Caldas da Rainha.

Il est actuellement doctorant en Histoire et Philosophie des Sciences, spécialisé en muséologie à l’Université d’Évora, ainsi qu’à l’Institut d’Histoire Contemporaine (IHC). Silas est le commissaire et directeur artistique du projet «Peau Noire, Masques Blancs : Le Corps Noir en Présence» (EGEAC, Lisbonne) et travaille également sur l’exposition «Mémoires Difficiles et Décolonisation des Musées au Portugal» au MUNHAC-Ulisboa, en collaboration avec le Plano Nacional das Artes, Lisbonne, et l’Institut Paulo Freire de Berlin.

Son travail explore le rôle de la mémoire dans les arts, notamment au Portugal, et il a collaboré à de nombreux projets de recherche à l’Université de Bayreuth (Allemagne) et dans d’autres institutions. Silas a reçu plusieurs distinctions, dont le Museum Fellowship de l’Université de Western Cape (UWC) en 2024 et une Mention Honorable aux Prix Mozal des Arts et de la Culture au Mozambique.

Il participe activement à des expositions internationales, telles que la prochaine «Joni : Portrait des Mineurs et Familles Mozambicains en Afrique du Sud Revisité» (2025). «Painting Revolution» est un projet artistique qui explore l’histoire du Mozambique, en se concentrant sur les révolutions visuelles et culturelles ayant façonné l’identité nationale, de l’époque coloniale à l’ère post-indépendance. Le projet combine la recherche d’archives, la narration visuelle et des méthodes artistiques contemporaines pour explorer l’évolution des symboles nationaux, la propagande révolutionnaire et le rôle de l’art dans le changement politique. Son projet de recherche actuel, «Entendre Plus Que des Sons : Restitution et Circulation de la Mémoire», explore la propagande post-conflit mozambicaine à travers le son et les mouvements visuels.

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

Nuno Silas
From the series «The Intensity of Identity»
2019-2020
Impression inkjet sur papier Hahnemühle PhotoRag 188 g
90 x 70 cm
Ed. 2/15

5.000 € (TVA incluse)

 

 

 

Sofia Yala
Portugal, 1994

Sofia Yala, née à Lisbonne en 1994, est une artiste visuelle angolaise-portugaise dont le parcours créatif s’est construit entre le Royaume-Uni, le Portugal et l’Angola. Sa pratique artistique mêle exploration et expression, ancrée dans une relation étroite avec les archives, la création d’images, les imaginaires, les récits, et la longue trame des identités.

Incarnant l’essence même de l’hybridité, la démarche artistique de Sofia est un organisme vivant — une œuvre en perpétuelle évolution qui résiste à toute forme de finalité. Elle explore le passé en le tissant avec le présent, tout en laissant volontairement un espace ouvert à la réflexion et à l’avenir. Cette transformation constante reste fidèle à sa vision, affirmant un lien indéfectible entre héritage et modernité.

Sofia compose ses œuvres avec une grande attention aux textures et aux juxtapositions, reconfigurant souvenirs et expériences vécues pour les faire émerger sous de nouvelles formes transformatrices.

Avec une formation universitaire en études africaines et en anthropologie, Sofia a élargi son champ d’exploration artistique en obtenant un Master en cinéma et photographie en 2021. Ce socle académique a non seulement renforcé sa pratique artistique, mais lui a aussi permis de développer une perspective multidisciplinaire.

En 2022, l’artiste a présenté ses premières expositions personnelles à Lisbonne et à Brighton, offrant au public un accès intime à ses récits visuels.
Sa série photographique a également été exposée lors de la 13e Biennale africaine de la photographie – Rencontres de Bamako, consolidant sa reconnaissance dans le champ de la photographie contemporaine. Plus récemment, elle a participé à la 5e édition de la résidence artistique de la Nesr Art Foundation à Luanda, nourrissant ainsi son parcours artistique en constante expansion.

 

 

Sofia Yala
De la série »The Body as an Archive»
2020/2021
Impression inkjet sur papier cotton
41,5 x 63,5 cm (encadrée)

2.300 € (TVA incluse)

 

 

« The Body as an Archive », composé des documents du grand-père de Yala et d’autoportraits performatifs, devient une documentation stratifiée et une reproduction personnelle de l’histoire et des choix de vie. Sa pratique actuelle s’inscrit fortement dans des contextes culturels et historiques, renforcée par les liens familiaux étroits établis à travers et pour cette œuvre. Sans ce lien, l’artiste n’aurait jamais pu parvenir à une véritable compréhension et reconnaissance du corps comme légende et écho du parcours et de l’histoire familiale. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle travaille de manière plus interdisciplinaire, afin de refléter la complexité de l’histoire et la profondeur des identités. Cette approche reste toujours ouverte à la remise en question, à la relecture et à la revisite du passé. Elle inclut la possibilité d’une réflexion critique future, sans compromettre l’essence ni les résultats du processus.

La représentation visuelle de sa famille, généralement montrée à travers des photographies, révèle et met en évidence des détails uniques, représentant les familles angolaises des années 1950 aux années 1990. En outre, elle retrace leur déplacement vers le Portugal et la formation des communautés PALOP comme toile de fond. La documentation du grand-père utilisée dans l’œuvre – comprenant des notes personnelles, son lieu et sa date de naissance, ses noms complets, son passeport, son contrat de travail, sa carte d’identité et du courrier international – prend, avec le recul du temps, une valeur supérieure à l’administration quotidienne qu’elle représentait à l’origine, et devient une preuve permettant de révéler et de réfléchir sur une époque historique et politique spécifique. L’artiste part du principe qu’il y a toujours plus à découvrir concernant sa famille. Certains documents sont perdus, comme sa « carte d’identité indigène » en Angola ou les archives de son incarcération au Portugal sous le régime autoritaire.

 

 

Sofia Yala
De la série »The Body as an Archive»
2020/2021
Impression inkjet sur papier cotton
45,5 x 63,5 cm (encadrée)

2.300 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »The Body as an Archive»
2020/2021
Impression inkjet sur papier cotton
64 x 46 cm (encadrée)

2.300 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »The Body as an Archive»
2020/2021
Impression inkjet sur papier cotton
46 x 63 cm (encadrée)

2.300 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »The Body as an Archive»
2020/2021
Impression inkjet sur papier cotton
52 x 77 cm (encadrée)

2.300 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »Type here to Search»
2020
Impression inkjet sur papier cotton
57 x 80 cm
Éd. 2/3 + 1PA

2.000 € (TVA incluse)

 

 

« Type here to search » est une série qui explore les questions entourant les photographies de personnes inconnues dans nos albums de famille. La barre de recherche de Microsoft offre une lentille contemporaine à travers laquelle regarder les images d’archives, en particulier pour la nouvelle génération, où la technologie fait partie intégrante du quotidien et où beaucoup d’informations doivent être découvertes et redistribuées.
À travers des conversations avec des membres de ma famille, j’ai réalisé que certaines informations sont définitivement perdues ou fragmentées. Toutefois, la reconnaissance de l’importance des albums de famille noirs et de leur représentation dans l’histoire est une motivation personnelle pour numériser, ou du moins visualiser, davantage cette histoire par le biais de l’expression artistique.

 

 

Sofia Yala
De la série »Type here to Search»
2020
Impression inkjet sur papier cotton
57 x 80 cm
Éd. 2/3 + 1PA

2.000 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »Type here to Search»
2020
Impression inkjet sur papier cotton
57 x 80 cm
Éd. 2/3 + 1PA

2.000 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »Type here to Search»
2020
Impression inkjet sur papier cotton
57 x 80 cm
Éd. 2/3 + 1PA

2.000 € (TVA incluse)

 

 

Sofia Yala
De la série »Type here to Search»
2020
Impression inkjet sur papier cotton
57 x 80 cm
Éd. 2/3 + 1PA

2.000 € (TVA incluse)