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Tamara Arroyo
Espagne, 1972

Dans le corpus d’œuvres de l’artiste, il y a une insistance sur l’habitabilité des espaces. Arroyo remet en question la « domestication » de l’habitant moderne et la consommation de certaines formalités et objets dans les intérieurs des habitations actuelles. La référence autobiographique présente dans son travail sert à articuler un discours sur la mémoire individuelle et collective.

Dans la récurrence de l’image des lieux dont Arroyo s’approprie, la ville et l’espace public apparaissent comme un cadre privilégié de la quotidienneté, avec leurs signes d’identité et leur grand potentiel créatif.
À travers différentes formalités, ses œuvres parlent de l’influence de l’environnement et de son architecture sur nous, distinguant l’espace vécu, expérientiel ou existentiel, qui agit inconsciemment.

L’artiste met l’accent sur différents états intellectuels qui se produisent dans notre relation avec notre environnement immédiat, tels que le besoin émotionnel d’appartenance à un lieu ou l’importance de la vision périphérique qui nous intègre dans l’espace. Cette dernière nous permet d’apprécier des détails et des situations qui passent parfois inaperçus et nous fait passer du statut de simples spectateurs à celui de récepteurs d’autres stimuli.

Elle a exposé dans des institutions telles que le Museo Centro de Arte Dos de Mayo, La Casa Encendida, Matadero Madrid Centro de Creación Contemporánea, CentroCentro, Es Baluard Museu, la Real Academia de España en Roma et l’Institut Valencien d’Art Moderne, entre autres.

Son œuvre fait partie des collections du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, du Centro de Arte Dos de Mayo, du Museo de Arte Contemporáneo de Madrid, de la Colección DKV et de la Colección Banco Sabadell.

Tamara Arroyo
Relaciones (I)
2016
Toile
72 x 65 cm

 

 

Tamara Arroyo
Relaciones (II)
2016
Toile
65 x 65 cm

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Tamara Arroyo ici

 

 

 

 

 

Mauro Giaconi
Argentine, 1977

 

L’œuvre de Mauro Giaconi explore les possibilités du dessin en tant que champ élargi. À travers cette pratique, l’artiste s’étend vers d’autres disciplines, telles que la sculpture ou l’installation, afin d’examiner l’architecture, la précarité et le corps en tant que territoires en conflit.

Dans cette perspective, l’artiste subvertit à la fois le support papier et l’idée du dessin comme expression élémentaire de la pratique artistique, aboutissant à l’occupation de l’espace, à l’acte performatif mettant l’accent sur l’expérience corporelle, ainsi qu’à l’intervention d’objets et de références universelles appartenant à la méta-narration contemporaine.

Sur le plan conceptuel, son travail présente souvent des contenus et des expériences qui mettent en tension ou annulent des notions opposées telles que naissance et mort, construction et destruction, liberté et enfermement. Ce geste invite à revisiter et à questionner la signification dichotomique des idées.

Par ailleurs, Mauro Giaconi joue un rôle de catalyseur critique des systèmes de production artistique. En 2014, il a cofondé deux projets : Obrera Centro, un espace autogéré qui promeut l’expérimentation artistique interdisciplinaire, et HerratecA, une bibliothèque populaire d’outils. Ces initiatives révèlent son intérêt pour les pratiques collaboratives qui génèrent de nouveaux espaces et des actions transformatrices, avec la conviction que le dialogue et le travail collectif ouvrent des perspectives d’évolution et d’accès à la culture.

Il a réalisé des expositions individuelles au Boulder Museum of Contemporary Art, au Museo de Arte Moderno de Buenos Aires et au Museo Universitario del Chopo, et a participé à des expositions collectives au Gregory Allicar Museum of Art, au Centro Cultural Recoleta et au Museo del Palacio de Bellas Artes à Mexico.

Ses œuvres font partie de collections telles que la Colección Jumex, la Fundación Calosa, la SPACE Collection et le Bemis Center for Contemporary Art.

 

Mauro Giaconi
Trepen a los techos 01
2023
Pigment et gomme à effacer sur pages d’encyclopédie
110 x 80 cm

 

 

 

 

 

 

ici

 

 

 

 

 

Pipo Hernández Rivero
Espagne, 1966

Les œuvres de Pipo Hernández Rivero remettent en question toute forme de certitude culturelle. Construites à partir d’images et d’idées ancrées dans la culture moderne, elles évoluent dans un territoire de doute et d’opacité.

Mettant en lumière la complexité des possibilités de la peinture au XXIe siècle, son travail propose une relecture du pictural à travers des structures formelles et conceptuelles qui sous-tendent des références à l’échec des avant-gardes culturelles. Il met également en évidence le fait que la standardisation de certains discours entraîne souvent l’exclusion de voix alternatives.

Mêlant peinture et matériaux divers, et intégrant des textes dans des langues échappant à notre lecture depuis une perspective occidentale, ses œuvres nous plongent dans des environnements liés à des problématiques politiques. Elles confrontent le spectateur à un dialogue non résolu et l’incitent à repenser les notions d’identité et de valeur.

Il a exposé au Centro Atlántico de Arte Moderno, à la Fundación MARSO, au Museo de Arte de Pereira, à l’ARTIUM Museoa, au Centro de Arte La Recova, au Círculo de Bellas Artes de Tenerife, à la Fundación Otazu, au Musée des Beaux-Arts de Budapest, au Centre del Carme Cultura Contemporània, au Musée d’Art de Prague et à la Salle d’Art Contemporain de Tenerife. Il a également participé à des biennales telles que la Biennale de La Havane, la Biennale des Îles Canaries et la Biennale de Dakar.

Ses œuvres font partie des collections de TEA Tenerife Espacio de las Artes, du Centro Atlántico de Arte Moderno, de l’ARTIUM Museoa, du Musée d’Art Contemporain du Pays Basque, de la Fundación MARSO, de la Collection Galila Barzilaï, de la Kells Collection, de Olor Visual et du MUDO Istanbul.

 

 

Pipo Hernández Rivero
Normas para el acecho
2025
Bois, huile, plastique et toile
200 x 225 cm

 

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Pipo Hernández Rivero ici

 

 

 

 

 

 

José Luis Landet
Argentine, 1977

Le travail de José Luis Landet se conçoit comme un espace où se produisent divers modes d’opération et d’assimilation des processus culturels, traversés par des actions sociales, politiques et idéologiques. Son intérêt se porte sur l’investigation des vestiges ou déchets socioculturels, notamment à travers la récupération de paysages à l’huile réalisés entre les années 1940 et 1970. Ces œuvres, de nature romantique et bucolique, sont généralement peintes par des amateurs, surnommés les «peintres du dimanche». Dans cette démarche, le travail de Landet cherche à interroger une certaine notion de paradis, recréant un individu apocryphe.

Les matériaux qui composent ses œuvres incluent ces représentations picturales, mais aussi d’autres éléments symboliques tels que des objets du quotidien, des photographies, des lettres, des cartes postales, des diapositives, des écrits, des magazines et des livres. Ces éléments subissent des processus de déconstruction matérielle et conceptuelle.

L’œuvre de José Luis Landet met en évidence non seulement la matérialité de ses composants, mais aussi leur charge mémorielle, leur rapport au temps et leur usage. Chaque projet artistique est marqué par ses spécificités et implique un processus créatif complexe allant du classement à l’archivage, en passant par la découpe, la cassure, l’occultation, la falsification, l’immersion, la fragmentation et la simulation.

Dans cette perspective, les actions métaphoriques et poétiques de José Luis Landet se situent dans des zones frontalières, entre le public et le privé, l’utopie du passé et la dystopie du présent, le silence et la communication, ou encore entre une histoire universaliste et des gestes de resignification historiographique depuis une approche locale.

Il a exposé dans des institutions telles que la Fundación PROA, le Museo Ex Teresa Arte Actual, FLORA ars+natura et le Museo de Arte Contemporáneo de Oaxaca, entre autres.

Ses œuvres font partie de collections telles que la Colección Jumex, le Louisiana Museum, le LACMA, la Colección Jorge Pérez, le Museo de Arte Contemporáneo de Oaxaca, Sayago & Pardon, la JoAnn González-Hickey Collection et la Brillembourg Capriles Collection.

 

José Luis Landet
La vida en los bosques
2021
Fragments d’huile sur toile et émail noir
26,5 x 20,5 cm chaque pièce (8 pièces)

 

 

 

José Luis Landet
Bordes
2019
Fragments de toiles
140 x 110 cm

 

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de José Luis Landet ici

 

 

 

 

 

 

Daniela Libertad
Mexique, 1983

Les œuvres de Daniela Libertad, à travers le dessin, la photographie et la vidéo, explorent les multiples relations entre les formes géométriques, les objets et son propre corps, ainsi que la perception de l’intangible, du mystique et de son lien avec la vie quotidienne.

L’artiste étudie également la manière dont les dynamiques sculpturales sont construites et déposées dans les objets, cherchant à comprendre les relations de poids, de tension et d’équilibre qui existent entre les matériaux, les formes et les objets.

Ses œuvres mettent en tension la perception de ce qui est à la fois immatériel et familier. En utilisant différents supports, elle confronte des éléments inmatériels et des formes géométriques à des objets du quotidien et à son propre corps, explorant à la fois le caractère mystique et éthéré de ces éléments et des aspects plus concrets comme le poids, la densité et le toucher. Dans ces exercices de tension, l’artiste dynamise le dialogue entre des dimensions apparemment opposées – le physique et le mental, l’abstrait et le figuratif – pour aboutir à un état d’équilibre précaire entre les parties, nous informant ainsi de la nature fragile et banale de notre perception de la poésie du quotidien.

Elle a exposé dans des institutions telles que le Museo Ex-Teresa Arte Actual, le Museo de la Ciudad de México, l’Akershus Kunstsenter, le Kunstverein Wiesbaden, El Espacio23, le Museum of Human Achievement, l’University of Maryland, VITA ROSEN et le Cine Tonalá Bogotá, entre autres.

Ses œuvres font partie des collections de Jorge Pérez, de la Fundación MARSO et de la Fundación Otazu.

 

Daniela Libertad
Forma, fondo (fieltro) 4
2024
Feutre, crayon de couleur sur papier
21 x 29 cm chaque pièce (triptyque)

 

Daniela Libertad
Forma, fondo (fieltro) 7
2024
Feutre, crayon de couleur sur papier
21 x 29 cm chaque pièce (triptyque)

 

Daniela Libertad
Forma, fondo (fieltro) 8
2024
Feutre, crayon de couleur sur papier
21 x 29 cm chaque pièce (triptyque)

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Daniela Libertad ici

 

 

 

 

 

 

Gareth Nyandoro
Zimbabwe, 1982

Gareth Nyandoro est connu pour ses grandes œuvres sur papier, qui débordent souvent du format bidimensionnel pour se transformer en installations intégrant des découpes de papier et des objets trouvés sur les marchés de Harare, où il vit et travaille. La principale source d’inspiration de l’artiste est le paysage urbain quotidien et ses habitants, tant dans le contexte local que dans le panorama culturel plus large du Zimbabwe.

Inspiré par sa formation en gravure, il a développé une technique distinctive appelée Kucheka cheka, qui tire son nom des déclinaisons à l’infinitif et au présent du verbe cheka en shona, signifiant « couper ». Cette approche, dérivée des procédés de gravure, lui permet de créer des œuvres où les textures et les découpes fragmentent et reconstruisent l’image, lui conférant un aspect sculptural et immersif.

Il a exposé dans des institutions telles que le Palais de Tokyo, le Quetzal Art Centre, la Rijksakademie et le Zeitz MOCAA, entre autres.

Ses œuvres font partie de collections prestigieuses, notamment celles du MoMA New York, du Zeitz MOCAA, de la Fondation Sindika Dokolo, de l’Instituto Inhotim, de la Rachofsky Collection, des SAM Art Projects et de la National Gallery of Zimbabwe.

 

Gareth Nyandoro
$1 FOR 10 bananas
2024
Encre sur papier sur toile
180 x 280 cm

 

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Gareth Nyandoro ici

 

 

 

 

 

 

Danica Phelps
États-Unis, 1971

L’œuvre de Danica Phelps s’inscrit dans une tradition conceptuelle qui ne se contente pas de prendre l’économie comme objet d’étude, mais qui adopte aussi une pratique rigoureuse de collecte de données et d’enregistrement systématique des faits – une approche qui a marqué une grande partie des pratiques conceptuelles.

Depuis 1996, Danica Phelps documente tous ses revenus et dépenses à travers ses dessins, développant un système en constante évolution, de plus en plus complexe dans ses lignes de travail. Dans ce système, chaque dessin représente une activité quotidienne et, simultanément, une transaction financière : chaque dollar est symbolisé par un trait d’aquarelle – vert pour les revenus, rouge pour les dépenses et gris pour le crédit.

Le résultat est un immense journal personnel. Cependant, parler de « résultat » est délicat, car d’une part l’œuvre est toujours en cours, et d’autre part, elle ne se définit pas tant comme une œuvre finie que comme une trace, un document de fragments de vie et de quotidien.

Elle a participé à la Triennale du Whitney Museum et a exposé dans des institutions telles que le New Museum, le Hammer Museum, le Brooklyn Museum, la Fundación La Caixa et le Folkwang Museum, entre autres.

Ses œuvres figurent dans les collections du Brooklyn Museum of Art, du Arkansas Art Center, de la Daimler Art Collection, du Farnsworth Museum, du Hammer Museum, du Magasin 3 Konsthall, du Seattle Art Museum, du University of New Mexico Art Museum, du Wien Museum, du Yale Art Museum, de la Fundación La Caixa et du Tang Teaching Museum.

 

Danica Phelps
4 Mortgages January 2024
2025
Crayon sur papier
55 x 76 cm

 

 

Danica Phelps
4 Mortgages 2024
2025
Crayon sur papier
76 x 104 cm

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Danica Phelps ici

 

 

 

 

 

 

Arnulf Rainer
Autriche, 1929

Son engagement dans la recherche de nouvelles approches picturales, associé à son travail performatif et à une documentation écrite abondante, l’a consacré comme l’un des artistes vivants les plus influents.

Exaltant sans cesse le langage corporel impliqué dans l’acte de peindre, il met en avant les premières formes d’expression humaine. Dans les années 1970, il commence à se photographier lui-même, établissant un lien entre le théâtral et le graphique en tant que moyen d’expression. Se rapprochant de l’Actionnisme Viennois et explorant la gestualité à travers la performance, il étend sa pratique à la vidéo et adopte la peinture avec les mains, une technique qui marquera toute sa trajectoire.

Intéressé par l’automatisme et animé par le désir de déconstruire la communication conventionnelle pour retrouver la richesse de l’expression humaine, Arnulf Rainer fonde son langage expressif sur l’occultation d’images d’autres artistes et d’autoportraits, aboutissant à une abstraction où les formes sont presque totalement obscurcies. Soucieux de se libérer de ses propres limitations, il va jusqu’à transgresser les formats traditionnels de la toile.

En 1978, il représente l’Autriche à la Biennale de Venise, et participe à plusieurs éditions de la Documenta de Kassel. De nombreuses institutions lui ont consacré des rétrospectives, notamment l’Albertina Museum, le Stedelijk Museum, le Guggenheim Museum, la Nationalgalerie, la Kunsthalle de Berne et le Kunstverein de Hambourg.

Ses œuvres figurent dans les collections du Stedelijk Museum, du MoMA New York, du Ludwig Museum, de la Tate Britain, du Metropolitan Museum, du Guggenheim Museum et du Centre Georges Pompidou, entre autres.

 

Arnulf Rainer
Blumenserie (I)
ca. 2000
Technique mixte sur papier sur bois
44 x 31,5 cm

 

Arnulf Rainer
Blumenserie (II)
ca. 2000
Technique mixte sur papier sur bois
44 x 31,5 cm

 

Arnulf Rainer
Hand- und Fingermalerei
1987-88
Huile sur carton sur bois
54 x 77 cm

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Arnulf Rainer ici

 

 

 

 

 

 

Clara Sánchez Sala
Espagne, 1987

«Écrire, c’est essayer de savoir ce que l’on écrirait si l’on écrivait.»
— Marguerite Duras, Écrire, Gallimard, 1993

Cette citation de Marguerite Duras résonne comme un écho dans la pratique artistique de Clara Sánchez Sala et accompagne l’ensemble de sa production à ce jour. Si, pour Duras, l’écriture est une intention, pour Sánchez, l’acte de création est une tentative qui se déroule dans l’impossible rencontre entre passé et présent.

L’artiste mesure et se remémore sans cesse ses voyages favoris, le temps qui s’écoule entre les faits autobiographiques et l’Histoire. À partir de cette poétique de l’intimité, elle ne se contente pas de recréer son histoire personnelle, mais joue également avec les décalages temporels afin de susciter un sentiment d’étrangeté face à son propre environnement.

Les œuvres de Clara Sánchez Sala sont des indices qui pointent vers l’effet heuristique de la distance. L’artiste place ainsi le spectateur dans la posture de l’archéologue, découvrant des fragments énigmatiques qu’il ne peut identifier immédiatement. Elle utilise régulièrement ce processus de distanciation pour interroger ce qui est perçu et ce qui est connu, soulignant ainsi les notions d’impermanence et d’incomplétude.

Elle a participé à des expositions dans des institutions telles que le Museo de Arte Abstracto de Cuenca, le Centro de Arte Dos de Mayo, la Fundación MARSO, la Fundación Otazu, La Laboral, l’EACC et le Centro Cultural Conde Duque.

Ses œuvres font partie de collections telles que le Centro de Arte Dos de Mayo, la Colección DKV, la Kells Collection et la Fundación Otazu, entre autres.

 

Clara Sánchez Sala
À mon seul désir
2025
Maquillage sur soie
133 x 163 cm

 

 

 

Clara Sánchez Sala
Mettersi un velo davanti agli occhi
2024
Maquillage sur soie
92 x 92 cm

 

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Clara Sánchez Sala ici

 

 

 

 

 

 

Chiharu Shiota
Japon, 1972

Héritière d’Ana Mendieta et d’une génération d’artistes féministes des années 1970, Chiharu Shiota travaille avec son propre corps comme espace d’intervention, réalisant des performances qui explorent les liens avec la terre, le passé et la mémoire.

Connue pour ses installations utilisant principalement la laine comme matériau, ses entrelacs tissés créent un équilibre entre répulsion et fascination onirique, tout en ravivant des réflexions sur la mémoire, l’existence et son absence sous une perspective philosophique.

La présence et l’absence du corps de l’artiste sont le fil conducteur de son œuvre, soulignant ainsi sa confrontation avec la définition même du travail artistique : la relation entre l’objet artistique, le spectateur, l’intérieur et l’extérieur.

Dans sa philosophie de travail, la véritable œuvre d’art ne se crée que lorsque les attentes conventionnelles en matière d’expression artistique sont abandonnées au profit d’une perception plus intuitive, se frayant un chemin libre de toute attribution de sens préétablie.

Elle a exposé dans des institutions prestigieuses telles que le Gropius Bau, le Mori Art Museum, le Jameel Art Centre, le Gottesborg Museum, The Art Gallery of South Australia, le Louisiana Museum, Kiasma, la Hayward Gallery, la Fundación Sorigué, le Palazzo Reale Milano, The Museum of Kyoto, la Maison Rouge, le MONA Museum et le Mattress Factory, entre autres.

Elle a représenté le Japon à la 56e Biennale de Venise et a conçu la scénographie de l’opéra Matsukaze en collaboration avec Sasha Waltz, ainsi que de Tristan et Isolde pour le KielTeater.

Ses œuvres font partie de collections telles que le National Museum of Modern Art, Tokyo, la Fundación Sorigué, le Centre Georges Pompidou, Kiasma, entre autres.

Chiharu Shiota
State of Being
2019
Fil sur métal
35 x 62 x 134 cm

 

Chiharu Shiota
Connected to the Universe CS/D240512
2024
Fil sur toile
41,3 x 30,1 cm

 

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Chiharu Shiota ici

 

 

 

 

 

 

Jordi Teixidor
Espagne, 1941

Considéré comme l’un des plus grands représentants de l’abstraction espagnole, Jordi Teixidor s’inscrit dans une approche critique et dans la tradition moderne, intégrant à sa peinture l’esprit du doute et de la réflexion. Son travail approfondit l’abstraction à travers une peinture rationnelle, apollinienne, équilibrée et rigoureusement contenue dans ses éléments expressifs.

La modernité chez Teixidor est avant tout introspective. Son œuvre ne cherche pas la satisfaction immédiate, mais incite à la réflexion, rejetant toute lecture narrative.

Plus qu’une démonstration des possibilités actuelles de l’abstraction dans le contexte de l’évolution des arts plastiques dans une société post-industrielle, son travail doit être compris comme une réflexion esthétique et intellectuelle sur les limites de la peinture. Il s’agit d’une quête vers la non-peinture, d’un désir inatteignable de créer l’œuvre définitive – ou, en d’autres termes, le non-tableau –, mais aussi de l’expression personnelle d’un sentiment d’échec éthique et politique.

À travers son usage du noir, Teixidor a construit une série d’images d’une grande intensité dramatique, constituant l’une des expressions les plus marquantes de la peinture espagnole contemporaine.

Il a participé à la Biennale de Venise et exposé dans des institutions prestigieuses telles que le Guggenheim Museum de New York, l’Académie Espagnole à Rome, le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, l’UNAM Museo de Arte Contemporáneo de Mexico et l’IVAM, entre autres.

Ses œuvres figurent dans les collections du Guggenheim Museum de New York, du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, de l’Institut Valencià d’Art Modern (IVAM), de la Fundación Juan March, de la Colección Banco de España, de la Colección Stuveysan, du Museo Patio Herreriano, du Centro Atlántico de Arte Moderno, du San Francisco Museum of Modern Art (SFMoMA), de la Fundación La Caixa et du Berkeley Art Museum.

 

Jordi Teixidor
Sans titre 339
1978
Huile sur toile
171 x 105 x 3 cm

 

Jordi Teixidor
Sans titre (I)
1978
Encre sur papier
35 x 24 cm

 

Jordi Teixidor
Sans titre (II)
1978
Encre sur papier
35 x 24 cm

 

Jordi Teixidor
Sans titre (III)
1978
Encre sur papier
35 x 24 cm

 

Jordi Teixidor
Sans titre (IV)
1978
Encre sur papier
35 x 24 cm

 

Jordi Teixidor
Sans titre (V)
1978
Encre sur papier
35 x 24 cm

 

 

Plus d’informations et œuvres disponibles de Jordi Teixidor ici