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José Luis Landet
Argentina, 1977

En 1969, l’artiste conceptuel Douglas Huebler affirmait : « Le monde est plein d’objets, plus ou moins intéressants ; je ne souhaite en ajouter aucun de plus. » Comme si ces mots brûlaient en lui, José Luis Landet s’interroge sur la manière dont se déroulent les processus de production, de circulation et de consommation des objets socioculturels, et travaille avec certains de leurs déchets : des peintures de paysages réalisées par des artistes amateurs entre 1940 et 1970, des encyclopédies, des magazines, des livres, des objets commémoratifs des mouvements politiques de gauche du XXe siècle et des photographies oubliées.

Au fil des années, José Luis a développé une méthode pour rassembler, classer et transformer ces objets. Par une série d’actions plus ou moins stables, il met en commun les matériaux, les interroge et concentre son attention sur les détails qui se trouvent dans les marges. Il les arrache au passé, les désorganise et les ouvre. Il propose un jeu dans lequel les images deviennent ses compagnes et, côte à côte, entrent dans un état permanent de négociation de sens. En d’autres termes, elles produisent le présent.

Parfois, ce qui émerge et résonne de la vaste matière impliquée dans sa pratique ce sont des gestes minimes, des aphorismes et des éclats d’une vocation oraculaire. D’autres fois, ce sont les mécanismes de la fiction qui se mettent en marche et permettent l’apparition d’histoires, de personnages et de langages. Avec un archive de signatures comme germes, —et en collaboration avec des collègues, des amis et des membres de la famille—, José Luis ne se contente pas d’explorer les identités possibles de ces personnages, mais il crée les conditions pour que leurs histoires suivent un cours libre.

Récemment, Landet a travaillé de manière transversale avec La Bomba de Humo, un groupe d’improvisation théâtrale qui a amené ces personnages dans le domaine de l’expression corporelle, du travail collectif et des idées rythmiques. Dans ce nouveau tournant fictionnel, l’improvisation se déploie comme un réseau qui se tisse et se détisse à vol d’oiseau, reliant les sens et les expériences, créant des langages et des rituels, et altérant la temporalité une fois de plus. Plutôt que de se considérer comme faisant partie d’une tradition conceptuelle appropriationniste, les processus poétiques de Landet sont apparentés à ce que l’écrivaine Cristina Rivera Garza appelle la désappropriation, des stratégies qui « se déplacent vers le propre et l’étranger en tant qu’étranger, rejetant nécessairement le retour à la circulation de l’autorité et du capital, mais maintenant les inscriptions de l’autre et des autres dans le processus ».

José Luis fouille dans ces expériences remplies de temps, travaille à leurs côtés et avec d’autres ; il ouvre le champ des interlocuteurs possibles au-delà des subjectivités humaines, de leurs vies et de leurs morts ; et s’allie aux matériaux, aux gestes et aux puissances du langage. Ce déploiement collectif nous accueille, nous embrasse, nous invite à participer au jeu et à regarder, interpréter, chanter, échanger, penser, sentir et nous rencontrer dans la fugacité de l’émotion insaisissable de cette pratique artistique irrémédiablement politique.

Tania Puente
Chercheuse et curatrice

 

 

 

 

José Luis Landet. OFF Screen, Paris. 2024. W-Galería

 

 

 

 

La visión detrás
José Luis Landet

En 1969, el artista conceptual Douglas Huebler afirmó: “El mundo está lleno de objetos, más o menos interesantes; yo no deseo añadir ninguno más”. Como si estas palabrasardieran en su interior, José Luis Landet se pregunta por el modo en el que se llevan a cabo los procesos de producción, circulación y consumo de objetos socioculturales, y trabaja con algunos de sus residuos: pinturas de paisajes de artistas amateurs realizadas entre 1940 y 1970, enciclopedias, revistas, libros, memorabilia de los movimientos políticos de izquierda del s. XX y fotografías olvidadas.
A lo largo de los años, José Luis ha desarrollado un método para reunir, clasificar y transformar esos objetos. Mediante una serie más o menos estable de acciones, pone en común los materiales, los interroga y sitúa su atención en los detalles que corren por los márgenes. Se los arrebata al pasado, los desordena y los abre. Propone un juego en el que las imágenes se vuelven sus compañeras y, codo a codo, entran en un estado permanente de negociación de sentidos. En otras palabras, producen presente.
En ocasiones, lo que emerge y queda resonando de la vastedad material implicada en su práctica son gestos mínimos, aforismos y destellos con vocación oracular. En otras, se echan a andar los mecanismos de la ficción y dan lugar a la aparición de historias, personajes y lenguajes. Con un archivo de firmas como germen, —y en colaboración con colegas, amistades y familiares—, José Luis no solo indaga en las posibles identidades de esos personajes, sino que habilita las condiciones para que sus historias sigan un curso libre.

En el último tiempo, Landet ha trabajado de forma transversal con La Bomba de Humo, un grupo de improvisación teatral que ha llevado a estos personajes al campo de la expresión corporal, del trabajo colectivo y de las ideas rítmicas. En este nuevo giro ficcional, la improvisación se despliega como una red que se teje y desteje a vuelo de pájaro, enlazando sentidos y experiencias, creando lenguajes y rituales, y alterando la temporalidad una vez más. Más que asumirse parte de una tradición conceptual apropiacionista, los procesos poéticos de Landet se emparentan con aquello que la escritora Cristina Rivera Garza llama desapropiación, estrategias que “se mueven hacia lo propio y hacia lo ajeno en tanto ajeno, rechazando necesariamente el regreso a la circulación de la autoría y el capital, pero manteniendo las inscripciones del otro y de los otros en el proceso”.

José Luis hurga en esas experiencias colmadas de tiempos, trabaja a la par con ellas y con otros; abre el abanico de los posibles interlocutores más allá de las subjetividades humanas, sus vidas y
muertes; y se alía con los materiales, con los gestos y con las potencias del lenguaje. Este despliegue colectivo nos da la bienvenida, nos abraza, nos invita a participar del juego y a mirar, interpretar, cantar, intercambiar, pensar, sentir y encontrarnos en la fugacidad de la emoción inasible de esta práctica artística irreductiblemente política.

Tania Puente
Investigadora y curadora

 

José Luis Landet. La visión detrás. Parque de la Memoria, Buenos Aires. 2023

 

 

José Luis Landet
Bordes y contornos de la representación
2022
Fragments of oil on canvas (1940-1970)
225 x 200 cm

 

 

 

Materialismo de un descarte. [Matérialisme d’un déchet]
Percepción del universo Landet. [Perception de l’univers Landet]

Section 11 : Compostage

Il s’agit d’une technique qui crée les conditions nécessaires pour que les organismes décomposeurs transforment les déchets organiques en un compost de haute qualité.

José Luis vit des déchets culturels et a développé une pratique qui est la construction constante et rythmique d’un grand sol ATLAS, qui se déploie dans plusieurs directions de manière soutenue.

Il accepte tout type de manifestation : peinture, littérature, lettres, photographies, encyclopédies, etc. Le mouvement qu’il génère à la recherche de matériel symbolique est ce qui garde son sol oxygéné—le support sur lequel il travaille.

Les déchets sont excessifs de manière quotidienne et systématique, contribuant à la fragmentation et à la décomposition de la matière symbolique. Ce comportement favorise l’incorporation de nouveaux attributs dans son propre univers : La libération de formes originales.

Ainsi, le sol de Landet est un grand manteau de matière organique cultivée par lui-même. Il n’est pas exagéré de penser que cette étendue occupe toute la couche terrestre, car il n’y a aucune interruption dans sa production et reproduction. L’œuvre est sa matière vitale ou matériau vivant. Chaque «déchet» qu’il trouve se réplique infiniment sous des formes et dans des matières infinies.

Matérialisme d’un déchet réunit une petite partie de l’univers Landet. À partir de peintures d’artistes amateurs acquises dans les marchés aux puces (années 40 à 70), José Luis effectue un premier geste, celui de fragmenter ces œuvres. Une fois segmentées, il les regroupe à sa guise : couleur, forme, signature, texture, thème, etc. Puis il les colle, les recoupe, les met en feu, les ponce, les peint, les dessine, les immerge, etc. Tous ces gestes sont effectués pour revendiquer ces auteurs invisibilisés et relégués par l’histoire hégémonique. José Luis met en lumière.

Quant aux bords des peintures : ce sont les zones les plus abîmées par le passage du temps, le tissu se retourne sur le cadre pour se maintenir et pouvoir être exposé. Mais ils finissent marqués et oxydés par les clous.
Landet récupère ces débris et nous construit un nouveau récit. Ces bords sont la matière fondamentale de Matérialisme d’un déchet :

Cartes de paysages peints et dessinés sur eux-mêmes, pour continuer à aller à l’intérieur à la recherche de matière symbolique. Une boucle qui se replie sur elle-même et devient infinie.

Lucila Gradin

 

 

José Luis Landet
Paisaje morfina B
2020
Fragments de peinture à l’huile sur toile, colle, fusain, émail coloré, spray noir, toile et latex.
40 x 30 cm c/u

 

 

José Luis Landet
El universo inteligente
2022
Huile, encaustique et papier journal sur toile
25,5 x 31 cm

 

 

José Luis Landet
El universo se explica a sí mismo
2022
Huile, encaustique et papier journal sur toile
25,5 x 31 cm

Vendue. Collection privée

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

 

José Luis Landet
Esculto-pintura 16
2021
Fragments de peinture à l’huile sur toile sur bois
26 x 24 x 20 cm, support en métal 20 x 20 cm

Vendue. Collection privée

 

 

José Luis Landet
Esculto-pintura 15
2021
Fragments de peinture à l’huile sur toile sur bois
27 x 27 x 29 cm, support en métal 20 x20 cm

Vendue. Collection privée

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

José Luis Landet
Esculto-pintura 01
2021
Fragments de peinture à l’huile sur toile sur bois
32 x 26,5 x 31 cm, support en métal 25 x 30 cm

 

 

 

 

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

José Luis Landet
Reverso
2022
45 fragments de peinture à l’huile sur toile (1940-1970)
200 x 341 cm

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

 

José Luis Landet
Firmas
2022
45 fragments de peinture à l’huile sur toile (1940-1970)
54 x 260 cm

 

 

José Luis Landet
Sans titre
2022
Fusain, émail, encaustique et huile de lin sur papier
130 x 208 cm

 

 

José Luis Landet
Sans titre
2021
Fusain, émail, encaustique et huile de lin sur papier
130 x 104 cm

 

 

 

 

José Luis Landet
Sans titre (Díptico)
2022
Fragments de peinture à l’huile sur toile, colle, huile colorée, colle sur papier
38,50 x 56,50 cm

 

 

José Luis Landet
Sans titre (Díptico)
2022
Fragments de peinture à l’huile sur toile, colle, huile colorée, colle sur papier
38,50 x 56,50 cm

 

 

 

José Luis Landet
Sans titre (Díptico)
2022
Fragments de peinture à l’huile sur toile, colle, huile colorée, colle sur papier
38,50 x 56,50 cm

 

 

José Luis Landet
Sans titre (Díptico)
2022
Fragments de peinture à l’huile sur toile, colle, huile colorée, colle sur papier
38,50 x 56,50 cm

 

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

 

 

José Luis Landet
Grafología, firma, carta y retrato
2022
Papier imprimé, fragment de peinture à l’huile sur toile (1940-1970), encre et colle
39.5 x 58 cm

 

José Luis Landet
Julio Romero
2022
Sérigraphie sur papier, 4 encres
100 x 70 cm

 

José Luis Landet
Retrato
2022
Sérigraphie sur papier, 4 encres
100 x 70 cm

 

 

José Luis Landet. Materialismo de un descarte. 2022. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid

 

 

 

 

 

José Luis Landet
La vida en los bosques
2021
Fragments de peinture à l’huile sur toile et émail noir
26,5 x 20,5 cm chaque pièce (8 pièces)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

José Luis Landet. El atajo. MARCO La Boca, Buenos Aires. 2021

 

 

 

José Luis Landet
Paisaje perpendicular
2021
Fragments de peinture à l’huile sur toile et émail noir, colle et bois
22 x 27 cm c/u (6 pièces)

 

 

 

José Luis Landet. The Manifested Landscape. LACA Projects, Estados Unidos. 2019

 

 

 

 

José Luis Landet
Bordes
2019
Fragments de toiles
140 x 110 cm

 

 

 

Estar Siendo

Bajo una bandera ajena [Sous un drapeau étranger]

Pendant quatre ans, l’artiste argentin José Luis Landet a exercé le rôle d’arconte de l’archive du peintre Carlos Gómez. La fonction de l’arconte est double : préserver l’espace physique qui abrite les documents et les interpréter afin de leur donner du sens. Durant ces quatre années, Landet s’est chargé de classer les peintures, correspondances, carnets de bord et journaux du défunt Gómez. En remplissant cette fonction herméneutique, il a manipulé, imaginé et achevé des projets inachevés. Lors de la première exposition, la frontière entre auteur et autorité était déjà devenue indiscernable.

D’un certain point de vue, un archive ne s’épuise jamais—c’est une masse de documents capable d’alimenter une infinité de discours. Ainsi, l’œuvre de Gómez pourrait continuer à se constituer et à produire de nouveaux récits, conférant à son arconte une autonomie. Cette autonomie, accordée à Landet après des années de travail assidu, a plusieurs effets sur sa production. Le plus notable est son intervention sur les images initialement conçues par Gómez pour ses projets inachevés. Landet se les approprie afin de réfléchir aux problématiques esthétiques contemporaines.

Tout comme les archives produisent leurs propres discours à travers la concaténation aléatoire des documents, les médias contemporains génèrent automatiquement des images politiques. La menace d’une esthétisation de la politique semble inévitable, ce qui donne l’impression que l’art politique lui-même perd son sens. En réponse, Landet réalise volontairement un acte iconoclaste : il détruit les drapeaux des nations américaines, en ne conservant que leurs bordures, en supprimant leurs emblèmes nationaux et en les plongeant dans de la peinture noire—tout comme Gómez l’avait fait en quête d’aphorismes dans les livres de Lénine.

Ce sacrifice des drapeaux est une déconstruction provocatrice qui cherche à créer une nouvelle grammaire des symboles nationaux. Il dénonce l’échec douloureux du rêve d’une Patria Grande, une utopie visant à unifier idéologiquement le continent américain, depuis les années 1970 jusqu’aux premières décennies du XXIᵉ siècle.

La dévastation, la vidange et la réarticulation de la grammaire des symboles politiques, mises en œuvre par José Luis Landet, semblent avoir été inspirées par les marges qui fascinaient tant son mentor. Dans ce cas, c’est l’épigraphe d’un texte de Lénine, «Sous un drapeau étranger», que Gómez lui-même avait arraché d’un volume d’œuvres complètes, qui sert de point de départ à ce travail, comme une instruction suggérée et ouverte.

L’entreprise actuelle de Landet semble osciller négativement entre deux pôles d’un modèle d’interprétation de l’art : ni il ne réduit l’histoire aux agents solidaires des classes opprimées, ni il ne relègue dans l’oubli les artistes qui invalident le travail en tant que valeur, ceux dont la pratique ludique entre en contradiction avec les systèmes économiques. Ces deux rejets des politiques de l’histoire sociale de l’art donnent naissance à un corpus d’œuvres fortement critique, ancré dans le cadre géoculturel américain.

C’est précisément dans cette dimension géopolitique que Landet retrouve l’un des grands interlocuteurs de Gómez : le philosophe argentin Rodolfo Kusch. Sa pensée remet en question la rationalité instrumentale occidentale pour élaborer une philosophie située, proprement américaine. Dans cette optique, l’acte iconoclaste radical de l’obscurcissement des emblèmes nationaux et des paysages bucoliques réalisés par des peintres amateurs dans une esthétique résolument occidentale apparaît comme une allégorie d’un axe fondamental de la pensée kuschéenne : le ténébreux.

D’autre part, la déconstruction des éléments du drapeau redéfinit la catégorie de l’informe, ajuste et remet en question l’instinct collectif, là où s’établit une relation entre le signe et le signifié.

Dans la perspective de Kusch, l’art américain est une action qui résout un échec fondamental de l’existence. Les paysages se fragmentent et se conjurent. Si, en Amérique, le vivant et le dynamique appartiennent aux strates souterraines de la société, Landet incorpore ces peintures écartées de l’histoire de l’art, les plonge dans l’ombre pour leur donner une nouvelle lumière.

 

José Luis Landet. Estar siendo bajo una bandera ajena. 2018. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid.

 

 

José Luis Landet
Fieltros, escudos
2018
Émail noir et feutre
32.5 x 23.5 c/u
134 x 286 cm

 

 

José Luis Landet
Estar siendo 4
2018
Huile, colle, ferrite et spray sur toile (1940-1970)
100 x 80 cm

 

 

José Luis Landet
Estar siendo 8
2018
Spray sur toile
100 x 80 cm

 

José Luis Landet. Estar siendo bajo una bandera ajena. 2018. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid.

 

José Luis Landet
Frases 1978 C. G.
2018
Impression sur papier magazine
32.5 x 23 cm c/u
138 x 260 cm

 

José Luis Landet
Banderas, bordes y contornos
2018
20 drapeaux avec des bâtons en bois

 

 

José Luis Landet. Estar siendo bajo una bandera ajena. 2018. NF/NIEVES FERNANDEZ, Madrid.

 

 

José Luis Landet. Jardín PROA21. Fundación PROA, Buenos Aires. 2018

 

 

José Luis Landet. Tiren papelitos. Parque de la Memoria, Buenos Aires. 2018

 

 

 

José Luis Landet. Paraísos artificiales. Ex Teresa Arte Actual, México DF. 2017

 

 

 

José Luis Landet
Sans titre
2017
Fragments de peinture à l’huile sur toile (1940-1970), émail synthétique mat et colle sur toile
100 x 80 cm

 

 

 

José Luis Landet
Sans titre
2017
Peinture, spray et colle sur toile
100 x 80 cm

 

 

José Luis Landet
Paisaje Morfina
2017
Émail synthétique noir, fragment de peinture à l’huile sur toile (1940-1970) et colle
40 x 30 cm

 

 

José Luis Landet
Paisaje Morfina
2017
Émail synthétique noir, fragment de peinture à l’huile sur toile (1940-1970) et colle
40 x 30 cm

 

 

José Luis Landet
Paisaje Morfina
2017
Émail synthétique noir, fragment de peinture à l’huile sur toile (1940-1970) et colle
40 x 30 cm

 

 

José Luis Landet
Doma, archivo fotográfico personal 1977
2016
Huile sur photographie
30 x 23 cm c/u

 

José Luis Landet. Firmas. Centro Cultural Kirchner, Buenos Aires. 2016

 

 

 

José Luis Landet
Novedades 1940-1970
2016
Journal/huile/toile
30 x 20 cm c/u

 

 

 

José Luis Landet
Revista Internacional. 1940-1970
2016
Papier journal, fragment de peinture à l’huile sur toile (1940-1970) et colle
30 x 20 cm c/u

 

 

 

José Luis Landet. Doma. Arróniz, México. 2016

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

 

José Luis Landet
Bocetos 1940-1970
2015
Huile sur toile sur papier
45,7 x 61 cm

 

 

José Luis Landet. Verosimil-Ficcional. Document Art galería, Buenos Aires. 2013